Au col des Ayes, les jeunes femmes présentes, comprennent que François est en forme en sollicitant leur chemin. En effet , il enchaine un 7C ! Jean-No se contentera d’un 7a après un essai
Mercredi : Paroi des lys, dans du gaz tout en haut ( 7a max , très bien équipée*, 8 longueurs )
Le panorama est grandiose sur la vallée de la Durance ( nous sommes à 2000 m ).
Jean-No a bien doublé son nœud d’arrêt à l’encordement, et a bien assimilé que les bras tendus sont l’arme fatale en sortie de toit, allongé sous le plafond du crux .
Un petit regret dans cette course magnifique toutefois, les 2 premiers rappels obligatoires dans un couloir de genévriers…….un peu « concon », pardon Monsieur Jean-Jacques Rolland.
* : très bien équipée signifie que les techniques de grimpe mises au point à Chamonix et testées au Yosémite peuvent être mises en place, notamment celle , la bien nommée « du tire-clou »
Jeudi : Secteur de Bouchier
Nous retrouvons Nicolas et Sophie grands amateurs de ski de couloirs, l’hiver .Après avoir maté François, Jean-No le flashe dans un caprices pour les vieux ( 6c+ ), tandis que le coach, vérifie le bon déroulement des opérations en terminant son échauffement dans ça penche ( 7a ) .
Vendredi : Briançon et le rocher baron
Nous profitons de l’humidité du matin pour aller visiter la forteresse de Vauban.Jérôme et Christine nous ont rejoint au chalet. Cette dernière en grande spécialiste des plantes sauvages nous concoctera une omelette aux chénopodes ( famille des épinards ).
Quand le soleil réapparait, Jean-No porte le maillot du club et délaie dans du 6 b ; Christine parcourt pour la première fois un 6b+ en tête, et François tente un 7 C+.
Samedi : A la tour Termier, le feu sacré,voie Cambon, 7a max, très bien équipée, 10 longueurs, 300 m
A l’arrivée, entre le col du Galibier et du Lautaret, la vue est splendide, et bien que nous ne soyons pas là pour faire du vélo, les fantômes des héros du tour nous entourent.
Le grand beau est au rendez vous. Les pluies précédentes ont laissé de l’eau dans les fissures des deux premières longueurs ; dans ces moments là, François grimpe avec des ventouses. Pour nous consoler, à R2, il y a un tapis d’édelweiss.
Ensuite , rocher sec et majeur. A 2900m, est ce l’effet de l’altitude, de notre style d’escalade, mais nos voisines de parking ( des locales ) sont toutes émoustillées qu’on les immortalise au relais……
Après 5 heures , nous sortons rayonnants, à 3000 m, admirer la Meige, les Ecrins et le Pelvoux.
Nous posons un petit rappel, traversons les névés en baskets, sans nous demander si c’est de l’alpinisme…………..Nous croisons de très près un bouquetin, et tranquilles nous saluons les vaches.
Le réveil a sonné à 6h30 ; départ à 8h, après lavage du chalet ; arrivée au col à 9h ; au pied de la voie à 10h ; sortie à 15h ; arrivée parking à 17h.
A 21h30, à notre table réservée chez Denis ( la Dolce Vita, à Mâcon ), nous pouvions offrir royalement le canard au miel ( spécialité maison), accompagné d’un Pic saint Loup 2006, à Magalie et Josette, nos fidèles compagnes, pour fêter dignement la fin de si bonnes vacances .
La cordée remercie :
Jean des Alpes pour son hébergement, Serge, exemplaire président, Alain, entraineur des poussins et son adjoint Guy-No, pour leurs conseils avisés , Caroline, notre psy’, pour nous avoir forgé un mental de guerriers, Emilie notre ostéopathe pour nous avoir façonner une musculature souplement efficace, et bien sur tous les copains (jeunes et moins jeunes ) de Vertige.
Les photos sont de : François et Jojo
Le texte est de : Jean-No.
Voir le reportage photo complet de la cordée
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