La patience : une météo de m… noie le Vercors sous la pluie à l’Ascension……..une gastro’ cloue au lit mon Pierrot pour Pentecôte………nous voilà donc le 18 Juin au soir en partance pour Omblèze ( au départ c’était Londres….) : au programme , carbonara à la Casa et l’oreiller dans un formule 1. Petit déjeuner à la gare de Valence, avec prises d’excellentes viennoiseries dans une boulangerie très top du quartier.
La formule magique : depuis 3 mois , le cancre s’entraine avec son copain Patrick sur toutes les falaises du 71, dont Vergisson. Sur les conseils d’Alain B., l’entraineur des benjamins au club, et à l’instar des footballeurs américains professionnels, les charges d’entrainements sur le rocher sont modulées en fonction de la température et de hygrométrie ; à la pause, s’il fait froid et humide, du Mâcon s’impose ; s’il fait chaud et sec, il faut prendre du Pouilly-Fuissé.
à suivre.......................
Le récit complet
Pour Anne : 2 guignols sur une hirondelle
La patience : une météo de m… noie le Vercors sous la pluie à l’Ascension……..une gastro’ cloue au lit mon Pierrot pour Pentecôte………nous voilà donc le 18 Juin au soir en partance pour Omblèze ( au départ c’était Londres….) : au programme , carbonara à la Casa et l’oreiller dans un formule 1. Petit déjeuner à la gare de Valence, avec prises d’excellentes viennoiseries dans une boulangerie très top du quartier.
La formule magique : depuis 3 mois , le cancre s’entraine avec son copain Patrick sur toutes les falaises du 71, dont Vergisson. Sur les conseils d’Alain B., l’entraineur des benjamins au club, et à l’instar des footballeurs américains professionnels, les charges d’entrainements sur le rocher sont modulées en fonction de la température et de l’hygromètrie ; à la pause, s’il fait froid et humide, du Mâcon s’impose ; s’il fait chaud et sec, il faut prendre du Pouilly-Fuissé.
L 1, ça surprend toujours à froid !: pas de bloc dans les premiers 10 mètres ( 6 b + Mussato ). Pierrot dans la vraie vie, est prof’ de robotique à Oullins dans la banlieue lyonnaise. Consciencieux et soucieux de l’enjeu, il s’échauffe en me donnant un cours de Taï chi ; bien lui en pris , car il me la joue Robocop ; le Pierrot, il est en forme, il est rando. Derrière , avec le sac sur le dos, c’est plus long à se mettre en place, et c’est plutôt ambiance via ferrata…..
L 2, en hommage à Jean Gabin et à la gendarmerie: Prof’ a lu le topo du coin, qui exagère considérablement une traversée à gauche. Le vieux pirate a croisé les infos, avec, celui de camp to camp et de Mussato . Mais surtout, il s’est fait briefer par Arnaud au New 1900, rencontré un midi , avec Lise et leur progéniture, et bien entendu coach François. Le prof’ est têtu est envoie toujours le cancre encore plus à gauche, qui arrête le massacre quand il estime , après une enquête dans « le pas complètement pourrave » à « franchement péteux »,et un vol à la clé promis de 15 mètres, de revenir à droite et remonter. Bonne pioche, et félicitations de prof’ , pour la lecture.
L 3, en hommage à gros bras et merci Arnas: Pierrot se révèle un grimpeur Majuscule, en dominant cette longueur si redoutée ( 6 c ) de la plus belle des manières . Derrière le sac bien que léger est toujours très lourd, les techniques les plus raffinées du Yosémite sont déployées pour avancer……
L 4, les paires traversent: au cas où, si près du radiateur, il avait des soucis de compréhension, notre cancre avec son Pierrot « mort de rire » en voyant la suite, repart pour une traversée ( 6 b + )……le dos plus léger , il en profite pour faire ses premières photos en course, en immortalisant Pierrot au relais…..
L 5, c’est cool Raoul : celle là, c’est la plus facile de la voie ( 6 a + ), à tel point que même avec un sac sur le dos , on ne la sent pas, ce qui n’empêche pas, que la grimpe y est très sympa. Sympa au point que Pierrot, par déformation professionnelle n’hésite pas à bricoler la tv dans la petite partie délitée ,ce qui dans l’euphorie , permet à quelques composants de jouer les filles de l’air……..
L 6, jamais 2 sans 3 : je ne sais pas si ça vaut la Hinstertosser à l’Eiger, mais je puis vous assurer que le cancre trouve qu’ à 150 mètres du sol jouer dans du 6 b plein gaz en traversée , ça vaut quand même son pesant de cacahuètes, même avec un équipement que l’on peut qualifier de luxueux : merci Michel Piola. Pierrot est d’accord.
L 7, où Pierrot confirme sa grande classe : annoncée comme la plus belle par tous, nous confirmons que cette longueur en 6 b est d’anthol’. Si Pierrot rit, l’ancêtre connait sur le final un p’tit coup de pompe ; mais quelle longueur !
Les poètes sont de sortie : nous prenons la solution de visiter le pays au lieu de descendre en rappels, car d’après nos renseignements, le temps est identique et le panorama superbe. Embarquée par une conversation sur les mérites de la poésie slavo-andalouse, nous ratons un embranchement, et nous terminons cette course, par deux heures de rando…………
La pipe pour deux lascars : il ne nous restait plus qu’à descendre une bonne mousse au Moulin de la pipe, en ayant une joyeuse pensée pour toutes les copines ( ains ) du club.
Grosses bises et prompt rétablissement à Anne
Texte et photo : Jean-NO
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